Domazan (Gard)
Dans le Gard, sur le plateau de la commune de Domazan, entre Nîmes et Avignon, au cœur du vignoble des Côtes du Rhône, le parc du Château de Bosc, d'une surface de 12000 m², est complanté de nombreux cèdres du Liban, dont un superbe sujet trois fois centenaire. Oliviers, arbousiers, ifs, tilleuls, robiniers, pins d’Alep et d’Autriche, platanes, frênes, chênes verts et blancs, cyprès, paulownia, érables, arbre de Judée, buis, lauriers thym, lauriers, bambous, lauriers roses, les accompagnent. Ce sont les espèces que l’on retrouve dans la plupart des châteaux vignerons et des mas de la région.
Une partie du parc, d’apparence « sauvage », est en réalité intelligemment organisée pour donner l’illusion de ce naturel très à la mode à la fin du XVIIIe siècle et pendant tout le XIXe siècle. En revanche, le jardin à la française offre sa belle symétrie.
Le château de Bosc a été construit par Monsieur Massip Capieu en 1875 au milieu d’un vignoble de 22 hectares. L’ensemble du parc a été dessiné et planté vers 1880 par la famille Massip Capieu, premiers occupants du château, et ensuite par la famille David Bosc qui a laissé son nom à la propriété.
Lorsque Simone Reynaud a acheté la propriété, en 2001, celle-ci était complètement à l’abandon : envahie de broussailles et de monticules de terre, on ne distinguait plus les cheminements et les buis avaient perdu toute forme. Une mission de réinvention du parc à la française fut confiée à un paysagiste de renom, Patrice Gonfond, de Saint Rémy de Provence. Il dessinait le nouveau jardin que l’on visite actuellement, avec ses larges allées, contre-allées et un majestueux rond-point central en buis. Passionnée d’art, elle décide d’organiser chaque année des expositions de sculptures contemporaines dans les allées du parc avec des artistes de renom et émergents.
Dans la partie romantique du parc, les végétaux ont grandi et ont été complétés par des massifs de rosiers à fleurs blanches. Au détour d'une allée on découvre un cabinet de verdure avec son mur en forme de demi-lune qui présente une grande vasque en pierre ; les premiers propriétaires l’appelaient « le groseillier ». Au fond d'une autre allée, une tour, probablement le vestige d’un ancien rendez-vous de chasse.
Dans ce domaine privé, ouvert au public, les visiteurs ont la possibilité d'accéder à diverses activités :